KDOG Cancer Detect Group
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KDOG COV

05/12/2020
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Tout l’enjeu du projet KDOG est de mettre en place une nouvelle technique de dépistage du cancer du sein basée sur l’analyse des odeurs. L’odeur étant un élément chimique, il est donc tout naturel de vouloir l’identifier chimiquement. D’où le programme KDOG COV : une étude translationnelle pour chercher la signature chimique du cancer du sein.
COV

Contexte, principe et objectif

Contexte

Les odeurs sont des ensembles de molécules complexes, nommées les Composés Organiques Volatiles, ou C.O.V. Ces molécules, biomarqueurs possibles du cancer, peuvent être détectées soit par l’odorat, soit par la chimie.

Nous savons que les bactéries présentes dans les tumeurs cancéreuses émettent des C.O.V. odorants. Cependant, l’odeur qu’émet le cancer du sein n’ayant été que peu étudiée, sa composition chimique reste à préciser.

Principe

L’étude translationnelle est au carrefour de la recherche fondamentale, qui porte sur les sciences dures, et de la recherche clinique, qui porte sur la personne humaine.

Dans le cadre de cette étude, les chercheurs tentent de discriminer les différents C.O.V. de bouquets d’odeurs pour les associer à des bactéries et ainsi identifier les marqueurs olfactifs du cancer du sein. Pour cela, ils ont recours à une technique de pointe en chimie analytique : la chromatographique à en phase gazeuse couplée à de la spectrométrie de masse.

Objectif

Au cours de l’étude clinique 2020-2022, deux biais majeurs ont été identifiés comme nuisibles à la reproductibilité de la méthode et à la précision des recherches : le nombre trop important de volontaires nécessaires pour entrainer les chiens, et l’absence de contrôle de la qualité des échantillons.

KDOG COV vise à apporter une solution à ces problèmes : en identifiant la signature chimique de l’odeur du sein, sa synthèse sera possible et permettra la production, en laboratoire, d’échantillons d’entrainement. Ainsi, le besoin en volontaires se verrait fortement amoindri, et la qualité des échantillons mieux maitrisée. 

En parallèle, ce programme alimente les recherches menées sur le nez électronique par l'IRCGN.

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KDOG COV aujourd'hui

Après avoir réalisé une étude pilote sur 40 échantillons (20 patientes et 20 volontaires) en 2020-2021, l’équipe KDOG souhaite désormais lancer une étude clinique afin d’éprouver les premières hypothèses en analysant les échantillons de sueur et d’urine d’un grand nombre de patientes. Or cette étude requiert des instruments de précision, et en particulier, un Spectromètre Haute Résolution (TD-GCxGC-HRMS). L'équipe KDOG tente aujourd'hui de s'en procurer un.

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L'équipe scientifique

Les échantillons proviennent de l’hôpital Curie Saint-Cloud et sont analysés par le Dr V. Cuzuel du département Environnement-Incendie-Explosion de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN). Les données sont, quant à elles, analysées par Etienne Audureau, de l’Université Paris-Est Créteil (UPEC), et Michelle Leemans, une post-doc en datasciences à l’UPEC.

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IRCGN

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UPEC

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Etienne Audureau

Michelle Leemans

Michelle